La responsabilité environnementale figure parmi les engagements prioritaires du Syctom. C’est pourquoi le contrôle des émissions atmosphériques, sonores et odorantes comme celui des effluents industriels de ses installations fait l’objet d’une vigilance extrême. Le syndicat renforce également ses moyens pour limiter les impacts de son activité sur l’environnement.

Suivi environnemental : multiplicité des contrôles

Le Syctom suit en continu les émissions atmosphériques de ses unités de valorisation énergétique (UVE), grâce à des mesures réalisées en cheminée. De plus, aux contrôles annuels obligatoires de l’ensemble des polluants réglementés, diligentés par les exploitants des centres, s’en ajoutent deux que le syndicat commande à des organismes accrédités indépendants. Des mesures sont en outre effectuées lors des phases d’arrêt et de redémarrage des fours, à Ivry/Paris XIII et Isséane.

En prévisions des obligations réglementaires qui entreront en vigueur fin 2023, les concentrations en mercure font également l’objet de mesures de surveillance à Isséane en cheminée.

Une surveillance environnementale autour des UVE complète ce dispositif, fondée sur l’analyse des précipitations ainsi que sur la biosurveillance à l’aide de mousses et lichens. Elles permettent de caractériser l’ensemble des retombées atmosphériques. En outre, depuis 2020, des ruches sont installées alternativement chaque année sur une UVE, les abeilles tenant un rôle de sentinelle de la qualité de l’air dans un rayon de trois kilomètres autour de leur ruche. En 2021, elles ont pris place dans le centre à Ivry/Paris XIII.

Surveillance environnementale autour des UVE

Dans le cadre du plan de surveillance environnemental, des campagnes de mesures des retombées atmosphériques de dioxines, furanes et métaux lourds sont réalisées annuellement autour de chacune des unités de valorisation énergétique du Syctom pendant deux mois, via des collecteurs de précipitations, dits jauges Owen.

  • Neuf de ces dispositifs sont installés dans l’axe des vents dominants des installations, conformément à la méthodologie Ineris6 .
  • Quatre jauges supplémentaires implantées en dehors de la zone de retombée des panaches des centres servent de témoins.

Les rapports sont ensuite établis par Airparif. De plus, des prélèvements de mousses et de lichens sont également effectués aux alentours des UVE et sur des points témoins.

Ce dispositif de surveillance permet de comparer les teneurs en polluants autour des installations avec le bruit de fond. Les rapports établis à l’issue de ces campagnes sont transmis à la Préfecture et intégrés aux dossiers d’information du public et aux présentations faites lors des commissions de suivi de site, disponibles dans l'Espace Data des données environnementales du Syctom.

Nuisances sonores et odorantes : des évaluations en continu

Le Syctom mène également une politique volontariste en matière de bruit, afin de limiter au maximum les nuisances sonores liées à l’activité courante et aux travaux sur ses sites.

Une convention a été signée avec Bruitparif qui vise à déployer des capteurs de bruit sur les unités de valorisation énergétique à Saint-Ouen-sur-Seine et Ivry/Paris XIII afin d’en suivre les éventuels impacts sonores et de prendre le cas échéant, des mesures correctrices. Des campagnes de mesures acoustiques ont aussi eu lieu lors de la réception des travaux à Paris XV et Saint-Ouen-sur-Seine.

Le syndicat renforce par ailleurs sa vigilance vis-à-vis des émissions odorantes de ses sites. Une vingtaine de capteurs d’odeurs ont ainsi été installés sur le site à Saint-Ouen-sur-Seine et dans le quartier des Docks, pour évaluer en continu les niveaux d’intensité des odeurs et identifier leurs sources ainsi que leur zone d’impact.

Enfin, pour les projets à Gennevilliers et Romainville/Bobigny, les cahiers des charges comportent un volet « odeurs » avec des limites strictes à respecter, bien au-delà de ce qui est imposé par la réglementation actuelle

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Espace Data : les données environnementales