Depuis 2015, le Syctom occupe une place majeure dans le domaine de l’action inter­nationale et de la mobilisation du 1 % déchets. Pour la période 2021-2026, il s’est doté d’une nouvelle stratégie d’action à l’in­ternational afin de « contribuer à l’effort mondial pour préserver l’environnement et les conditions sanitaires et sociales des effets néfastes des différentes formes de pollution liées aux déchets ». Et l’enjeu est grand puisque, d’après un rapport de la Banque mondiale, la moitié de la population mondiale n’a pas accès à un service d’enlè­vement des déchets ménagers et quatre mil­liards de personnes utilisent encore aujourd’hui des décharges illégales ou non réglementées.

Pour renforcer son action, le Syctom a décliné une stratégie autour de trois axes : une logique de plaidoyer pour tisser des alliances et exercer une influence sur les orientations politiques et techniques en France et à l’international ; une logique de coopération pour partager son expertise et développer des partenariats stratégiques ; et une logique de solidarité à travers le sou­tien de projets d’amélioration de la gestion des déchets et donc d’accélération de la transition écologique.

Un appel à projets « solidarité déchets »

Dotée d’une enveloppe annuelle d’un million d’euros, cette dernière modalité d’action fait désormais l’objet d’un appel à projets « Soli­darité déchets » lancé en avril. Après ana­lyse et sélection par la Commission solidarité et coopération internationales, les candida­tures retenues seront présentées au Bureau syndical le 22 octobre pour l’attribution des subventions. Les services du Syctom ont été étroitement associés au dispositif et les agents volontaires ont apporté un éclairage sur la faisabilité technique des projets.

« Cet accompagnement des porteurs de pro­jet fait partie de nos exigences, souligne Pas­cal Pelain, président de la commission Solidarité et coopération internationales. Au même titre que la mise en oeuvre d’une démarche globale de transparence et de dia­logue à toutes les échelles, avec nos parte­naires locaux et dans les instances de décision nationales et internationales. »

De la mise en place d’un système de pré-col­lecte à l’aménagement d’une décharge en passant par des campagnes de sensibilisa­tion au compostage, les projets soutenus porteront sur toute la chaîne de gestion des déchets et sont majoritairement issus des pays prioritaires de l’Aide au développement française. Une volonté de répondre à des enjeux de solidarité, mais aussi d’engager une réelle démarche de responsabilité.

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