Alliant gestion locale des déchets, production d’énergie renouvelable et soutien à une agriculture durable, l'unité de biométhanisation située sur le port de Gennevilliers, incarne une démarche d’économie circulaire exemplaire avec pour vocation de transformer une part des déchets alimentaires produits par les Francilien.nes en gaz vert et en fertilisants naturels.

  • Pensée pour traiter 50 000 tonnes de déchets alimentaires par an, l’installation produira 25 000 MWh de biométhane injecté dans le réseau de distribution du gaz exploité par GRDF, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 5 000 foyers.
  • Elle générera en parallèle 43 000 tonnes de digestat, un fertilisant naturel se substituant aux engrais chimiques et permettant d’enrichir chaque année plus de 2 000 hectares de terres agricoles.

La future unité de biométhanisation sera l’une des plus importantes de France en matière de valorisation des déchets alimentaires.

Une réponse efficiente au traitement et à la valorisation des déchets alimentaires

Les déchets organiques représentent le tiers des ordures ménagères résiduelles. Leur valorisation est un des défis actuels de la transition énergétique. C’est pourquoi, depuis le 1er janvier 2024, les collectivités locales ont l’obligation d’offrir à leurs habitants des solutions de tri à la source de ces biodéchets.

Avec cette nouvelle unité de biométhanisation, Le Syctom et le Sigeif ont ainsi initié et apporté une réponse concrète et ambitieuse à cette obligation, en de permettant aux collectivités d’Île-de-France de traiter et valoriser efficacement les déchets alimentaires collectés auprès des ménages, des cantines scolaires et des marchés aux comestibles.

En alliant gestion locale des déchets, production d’énergie renouvelable et soutien à une agriculture durable, ce projet incarne une démarche d’économie circulaire exemplaire. Les deux syndicats publics ont confié au groupe Paprec une délégation de service public pour la conception, la réalisation et l’exploitation de l'unité de méthanisation.

Le projet représente un investissement de 53 millions d’euros, financé par le Syctom, le Sigeif et Paprec avec le soutien de l’ADEME, de la Région Île-de-France et de la Métropole du Grand Paris.

« Ce projet ambitieux incarne notre engagement pour une gestion durable des déchets, la souveraineté énergétique et l’économie circulaire. C’est un pas de plus vers un avenir plus sobre et plus responsable. »
Corentin Duprey, Président du Syctom.

Une mise en service prévue en juillet 2027

Les premières tonnes de déchets alimentaires seront réceptionnées dès l’automne 2026, au terme de 18 mois de travaux. La mise en service industrielle est prévue pour juillet 2027.

Un projet concerté et exemplaire

Le projet s’inscrit dans une logique d’exemplarité environnementale :

  • suivi et limitation des nuisances olfactives et sonores,
  • concertation avec l’ensemble des parties prenantes (HAROPA PORT, la commune de Gennevilliers et les communes environnantes, les riverains, les services instructeurs…),
  • insertion architecturale dans le paysage d’HAROPA PORT.
  • l’énergie utilisée pour le fonctionnement de l’unité proviendra en grande partie du biométhane produit sur place,
  • le digestat (fertilisant) sera transporté par voie fluviale.