Faciles à déployer, pouvant fonctionner de façon autonome et s’affranchissant des contraintes d’accès ou d’alimentation électrique, les micro-capteurs facilitent la mise en place d’opérations de contrôle et de mesure de qualité de l’air ambiant (intérieur ou extérieur) pour certains polluants urbains tels que les particules, les oxydes d’azote ou encore les composés organiques volatils (COV).
Ce dispositif permet au Syctom de mettre en place des campagnes de mesures ponctuelles autour et dans ses unités de valorisation énergétique (UVE), qui viennent ainsi compléter le dispositif permanent de surveillance règlementaire (contrôles en continu des dioxines, furanes, poussières et oxydes d’azote).
Ces campagnes, confiées à des bureaux d’études spécialisés indépendants, permettent notamment de réaliser des mesures de la qualité de l’air lors des phases de chantier, afin d’évaluer leurs impacts éventuels. Elles permettent ainsi au Syctom de s’assurer de manière rigoureuse et efficace de la sécurité des personnels mais également de la limitation des impacts environnementaux.
Deux campagnes ont été menées en 2025 :
- Au printemps 2025 sur le chantier de l’Étoile Verte pour une surveillance de la concentration de polluants éventuels dans l’environnement de travail du chantier d’intégration urbaine : monoxyde de carbone (CO), poussières (PM10 et PM2,5), ammoniac (NH₃) et composés organiques volatils totaux (COVT) ont ainsi pu être mesurés afin de s’assurer de l’absence de risque pour les équipes intervenant sur le site.
Les résultats ont été comparés aux valeurs limites et cette opération a ainsi permis de s’assurer qu’il n’y a eu aucun dépassement des seuils limites d’exposition professionnelle.
- À l’été 2025 à L’Interval à Ivry-sur-Seine, lors des opérations de chasse-vapeur pour mesurer les concentrations de poussières (PM10 et PM2,5). Bien qu’aucune réglementation ne s’applique à ce type d’interventions, le Syctom a choisi de mesurer les concentrations de poussières afin d’anticiper tout risque pour les riverain.es. Des capteurs ont ainsi été déployés sur trois points stratégiques (Base-vie du chantier, Chantier SNCF voisin et sur le toit de l’école Dulcie September située à proximité).
Ces mesures ont pu confirmer la conformité des mesures aux seuils réglementaires et aux recommandations de l’OMS (utilisées par Airparif, l’observatoire de la qualité de l’air en Île-de-France).