À travers le dispositif « 1% déchets » et son appel à projets « Solidarité déchets », le Syctom est aujourd’hui l’un des acteurs majeurs de l’aide publique au développement dans le domaine de la gestion des déchets ménagers. Une démarche de solidarité qui représente l’une des modalités de mise en œuvre de son action internationale, aux côtés des partenariats stratégiques et des actions de plaidoyer.

Apporter une expertise et un accompagnement sur la durée

Premier opérateur public européen dans le traitement et la valorisation des déchets ménagers, le Syctom apporte son expertise technique en plus de son soutien financier, avec les différents acteurs de l’aide publique au développement. Un savoir-faire qui contribue au soutien et à la concrétisation de projets ambitieux, mais aussi d'initiatives expérimentales ou innovantes de moindre échelle. Un engagement qui s’inscrit également dans la durée, avec la volonté de proposer un accompagnement sur deux ou trois ans (via des réunions de suivi, des missions sur le terrain ou un appui aux études).

Les projets soutenus se concentrent principalement sur :

  • la promotion de la réduction de la production de déchets (prévention) et leur valorisation/recyclage ;
  • la structuration des services de gestion des déchets (précollecte, collecte, enfouissement) ;
  • le renforcement des capacités des collectivités partenaires à gérer le service public de gestion des déchets ménagers ;
  • la réalisation des Objectifs de développement durable définis par les Nations Unies.

Le dispositif « 1% déchets » permet aux collectivités d’allouer jusqu’à 1% de leurs ressources à la coopération internationale dans le secteur des déchets. Précurseur en la matière, le Syctom a lancé dès 2015 son programme de solidarité internationale, puis son appel à projets « Solidarité déchets » en 2019. Il est ainsi devenu le premier contributeur en France de ce dispositif.

Partager les expériences pour les futurs porteurs de projets

À l’occasion des dix ans du dispositif, le Syctom publie un rapport de capitalisation qui met en lumière les enjeux, les réussites et les défis rencontrés sur le terrain. Destiné aux organisations ou aux collectivités souhaitant mettre en place des projets dans le cadre du dispositif « 1% déchets » (près de 60% de l’aide publique au développement apportée ces cinq dernières années provient des collectivités territoriales dans le secteur de la gestion des déchets), ce retour d’expériences propose des enseignements clés destinés à partager les bonnes pratiques et à renforcer la pérennité des projets de coopération internationale autour de la gestion des déchets.

Ce rapport permet notamment de pointer les facteurs clés pour mener à bien un projet de coopération et de s’assurer de l’efficience des actions sur le terrain à long terme.

Les apprentissages de cette capitalisation ont été synthétisés en cinq axes :

  • concevoir et monter un projet : une étape fondatrice pour assurer la pertinence et la cohérence des approches de gestion des déchets ;
  • formaliser la gouvernance : la clarification des rôles et responsabilités est un enjeu crucial tout au long des projets ;
  • informer et mobiliser les publics pour assurer l’acceptabilité, l’efficacité et l’impact local des projets ;
  • s’adapter aux risques et aux imprévus : anticiper les aléas et adapter la gestion des projets aux contextes d’intervention ;
  • anticiper la suite : assurer la soutenabilité des projets dans le temps et pérenniser les acquis.

Cette étude représente un outil précieux pour aider les porteurs de projets à mieux penser et réfléchir leurs initiatives et, de manière plus globale, favoriser le développement de plus de projets autour de la gestion des déchets.

Consulter le rapport de capitalisation